DESCRIPTION.
Un centre d’interprétation discret et ancré, en bordure de Semois.
Un lieu pour comprendre la vallée autant que pour s’y arrêter.
Entre architecture paysagère et signal territorial, le CIP propose une lecture sensible du vivant, du territoire, de la mémoire.
Un projet manifeste, au service du Parc national de la Vallée de la Semois.
Ni vitrine, ni musée : un point de bascule.
ANALYSE.
À la sortie de Mortehan, la route longe la Semois, puis s’efface.
Un vaste replat bordé de pentes, de prairies et de forêts. Peu bâti. Peu accessible. Mais intensément suggestif.

Ce site, au cœur du Parc national, se prête à l’accueil.
Non pas dans une logique d’équipement massif, mais comme seuil.

Un endroit où l’on pose ses bagages, ses questions, ses attentes.
Le territoire y est lisible : la rivière, la forêt, les reliefs, les chemins.

Mais il manque une voix, un geste, une structure pour guider l’œil.
BEGA y voit l’occasion d’un projet-pivot : à la fois discret et identitaire, public mais intime.

UN ÉQUIPEMENT PAYSAGER
Les bâtiments sont tantôt bas, en longueur, tantôt haut, en vertical, tourné vers le ciel.
Ils suivent la courbe du terrain, épousent la clairière.
Les toitures s’effacent sous les lignes végétales, l’intérieur s’ouvre en transparence.
Le CIP est une structure d’accueil, mais aussi un aménagement de site.
On vient s’y orienter, s’y abriter, s’y projeter.

UNE ARCHITECTURE-RÉCIT
Les matériaux sont issus de la vallée.
Le parcours intérieur raconte : les forêts anciennes, les crues, les ponts, les usages.
L’espace ne se visite pas, il se traverse.
Le bâtiment est pensé comme un outil d’interprétation, pas une fin en soi.

UN DISPOSITIF D’ACTIVATION
Le CIP n’est pas isolé.
Il est relié aux sentiers, aux tours d’observation, aux structures locales.
Il peut accueillir des expositions, des ateliers, des réunions de terrain.
Une salle, un lieu ressource, un foyer pour le Parc.

UN REPÈRE POUR DEMAIN
La forme est lisible de loin.
Un signal dans le paysage, assumé mais non intrusif.
Un bâtiment public qui assume sa fonction : faire lien.
Lien entre visiteurs et territoire, entre habitants et politiques, entre passé et futur.

UN GESTE CONTEXTUEL MAIS AUDACIEUX
Le projet est contemporain, osé, exigeant.
Parce que la vallée mérite des projets à sa hauteur.
Et parce que ce CIP est plus qu’un équipement : c’est un appel à projet pour la suite.