DESCRIPTION.
Sur le plateau de Bouillon, la N89 longe plusieurs villages sans jamais les relier.
Pensée dans les années 60 pour la voiture, elle trace aujourd’hui 3 km d’asphalte continu, sur plus de 20 mètres de large.
Studio BEGA propose ici une lecture sensible et contemporaine de cet espace hérité.
Végétaliser, déminéraliser, recoudre : une autre manière de vivre nos infrastructures routières.
Une réflexion contextuelle, reproductible, à l’échelle de toute la Wallonie.
Pensée dans les années 60 pour la voiture, elle trace aujourd’hui 3 km d’asphalte continu, sur plus de 20 mètres de large.
Studio BEGA propose ici une lecture sensible et contemporaine de cet espace hérité.
Végétaliser, déminéraliser, recoudre : une autre manière de vivre nos infrastructures routières.
Une réflexion contextuelle, reproductible, à l’échelle de toute la Wallonie.
ANALYSE.
La N89 relie France et Belgique.
Sur le plateau de Bouillon, elle s’étire sur plusieurs kilomètres, en bordure de villages habités, sans jamais véritablement les traverser.
L’axe a été conçu dans une logique de performance automobile : large, imperméable, fluide.
Mais ce confort routier s’accompagne d’effets bien connus : coupure, bruit, chaleur, inutilisabilité des abords.
Sur le plateau de Bouillon, elle s’étire sur plusieurs kilomètres, en bordure de villages habités, sans jamais véritablement les traverser.
L’axe a été conçu dans une logique de performance automobile : large, imperméable, fluide.
Mais ce confort routier s’accompagne d’effets bien connus : coupure, bruit, chaleur, inutilisabilité des abords.
Ce type d’infrastructure n’est pas un cas isolé : on le retrouve dans toute la Wallonie.
L’espace routier y prend souvent toute la place, sans dialogue avec le contexte traversé.
C’est dans cette tension que se déclenche la réflexion BEGA : comment réinvestir ces espaces pour en faire autre chose qu’un simple couloir de passage ?
Comment proposer un futur sobre et désirable pour ces territoires d’entre-deux ?
L’espace routier y prend souvent toute la place, sans dialogue avec le contexte traversé.
C’est dans cette tension que se déclenche la réflexion BEGA : comment réinvestir ces espaces pour en faire autre chose qu’un simple couloir de passage ?
Comment proposer un futur sobre et désirable pour ces territoires d’entre-deux ?

PROPOSITION.
1. Apaiser sans supprimer
La circulation reste présente.
Mais elle est recentrée, hiérarchisée, ralentie.
Le but n’est pas de nier la mobilité, mais de mieux l’inscrire dans son contexte.
La circulation reste présente.
Mais elle est recentrée, hiérarchisée, ralentie.
Le but n’est pas de nier la mobilité, mais de mieux l’inscrire dans son contexte.
2. Déminéraliser
L’asphalte n’est plus l’unique matière.
Une grande partie des surfaces imperméables est transformée en sols perméables ou plantés.
Cela améliore la gestion de l’eau, le confort thermique et la lisibilité de l’espace.
L’asphalte n’est plus l’unique matière.
Une grande partie des surfaces imperméables est transformée en sols perméables ou plantés.
Cela améliore la gestion de l’eau, le confort thermique et la lisibilité de l’espace.
3. Recoudre les rives
Aujourd’hui, la route sépare.
Demain, elle reliera.
De nouvelles traversées piétonnes, des bandes végétales, des connexions douces permettent de retisser des liens entre les deux côtés.
Aujourd’hui, la route sépare.
Demain, elle reliera.
De nouvelles traversées piétonnes, des bandes végétales, des connexions douces permettent de retisser des liens entre les deux côtés.
4. Planter des arbres
La trame végétale devient un élément structurant.
Des arbres d’alignement, adaptés au sol et au climat, requalifient l’espace et offrent une ambiance apaisée.
Ils participent à redéfinir le statut de ces linéaires.
La trame végétale devient un élément structurant.
Des arbres d’alignement, adaptés au sol et au climat, requalifient l’espace et offrent une ambiance apaisée.
Ils participent à redéfinir le statut de ces linéaires.
5. Proposer un modèle transposable
Cette proposition n’est pas un projet figé.
Elle esquisse une méthode douce, adaptable, reproductible sur d’autres axes similaires.
Un outil de transformation locale, sobre, accessible, contextuel.
Cette proposition n’est pas un projet figé.
Elle esquisse une méthode douce, adaptable, reproductible sur d’autres axes similaires.
Un outil de transformation locale, sobre, accessible, contextuel.
